FUCKING BAZAR

Petite typologie des collègues toxiques

Ces collègues qui squattent ton open-space te pompent l’air conditionné ? Décryptage des 7 personnalités les plus exaspérantes. Suivi de nos recos pour copiner ; parce qu’au fond tu es une grande sensible. Et que les potes, ça ne court pas non plus les rues.

openspace

La top model chiante : juchée sur ses 14 cm, brushing Dallas et manucure impec, elle reste insolemment cool en toute circonstance. Se nourrit de quinoa et de petits ragots qu’elle partage avec délectation. Ce soir, elle part tôt : elle a une conf’ de presse sur un rooftop ultra branchouille.

Signe particulier : poste sur son blog mode entre deux réu

Pour copiner : l’accompagner à son cour de yoga bikram ou à l’avant-première du dernier court de ce réalisateur yougoslave

La bipolaire du taf : débarque débordante de bonheur. Fond en larmes quand son boss ose une remarque sur son boulot. Reprend goût à la vie à la cafét’. Songe à démissionner après avoir bafouillé en brainsto. Et rebelote…

Signe particulier : termine généralement la journée en fou rire nerveux un peu psychopathe. Flippant.

Pour copiner : lui faire une compil’ des reportages-sur-les-gens-comme-elle de Tellement Vrai et Confessions Intimes

La jeune maman obsessionnelle : a tapissé son bout de mur des photos de son gosse bavouillant. Commente chaque matin la couleur de ses adorables selles, avant de passer un bruyant coup de fil à la nounou. Idem si son bébé a quatre patte et un collier.

Signe particulier : ponctue toutes ses phrases d’un « j’ai dormi 2 heures cette nuit ».

Pour copiner : lui parler de vidéosurveillance pour cette baby sitter un peu bizarre. Totalement addictif.

La geekette chelou : sourcils froncés sur ses lunettes un peu grasses, elle passe ses journées plongée dans d’obscurs logiciels, l’écran couvert d’incompréhensibles lignes de code.

Signe particulier : personne ne sait avec précision ce qu’elle fait ; le seul intitulé de son poste laisse pantois.

Pour copiner : lui confier que tu entretiens une relation secrète avec Mark Zuckerberg, mais chut…

La râleuse compulsive : volume des sonneries de téléphone, montant des tickets resto, coloris des classeurs, cadeaux du CE, clim des salles de réu, primes, typo des cartes de visite… elle se plaint de tout, absolument tout.

Signe particulier : passe plus de temps aux RH qu’à la machine à café

Pour copiner : lui avouer que toi non plus, tu n’aimes pas trop les méthodes de la nouvelle technicienne de surface

La stagiaire sans gène : débarque tranquillou aux alentours de 10h. Traînasse sur Instagram en mâchouillant son Malabar fraise-banane. Répond au téléphone avec une impertinente décontraction et cale des déj avec les big boss. Refuse tout naturellement les missions qu’elle ne « sent pas ».

Signe particulier : t’a déjà demandé de lui ramener un sandwich. Voilà voilà.

Pour copiner : lui offrir des feutres pour stabiloter ses polys. Ce qui par la même occasion la fera redescendre sur la planète stagiaires.

L’hyperactive : inlassablement greffée à son ordi, douée d’une époustouflante dextérité sur clavier, elle ne décolle de son siège que pour s’octroyer une petite pause pipi – expédiée pour ne prendre aucun retard.

Signe particulier : collectionne les heures supp comme les images Panini de son enfance

Pour copiner : lui offrir une perfusion de caféine

4 réflexions sur “Petite typologie des collègues toxiques

  1. Je crois que je suis un mélange de stagiaire sans gêne, d’hyperactive et de râleuse compulsive, tout dépend du moment de la journée. A mon sens tous les travailleurs sont toxiques ! Ce qui rend toxique c’est de travailler avec les autres, non ?

    J’aime

Un truc à dire ?